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Rupture de stock
Bel objet d’histoire.
Dans son jus. Vendue en l’état.
Format 11 x 17 cm
Ancienne Photographie – Grande CDV – Dragons 4 régiment – Décoration – Colonel de Chaléon ? – 3è République – Chambéry – Uniforme
Photo Argentique – Tirage original – Grande CDV cartonnée
Officier de la légion d’honneur, médaille coloniale 2 agrafes, officier de l’ordre du Nichan Iftikar
Lieutenant colonel avec le plumet tricolore de l’état major régimentaire
Le régiment en 1880 est affecté à Chambéry, dans le quartier des chevau-légers, entre le Carré Curial et la falaise au pied du rocher de la falaise Saint-Martin.
Atelier Photographique P. Vuillot
“En 1880, le 4e régiment des dragons s’installe dans le quartier des chevau-légers de St-Ruth, au pied du rocher de la fontaine St-Martin, proche du centre-ville. Un tel régiment, c’est 1500 chevaux, 750 cavaliers, 5 escadrons, un colonel, des officiers, l’intendance, le personnel de cuisine, les vétérinaires et tous les corps de métiers nécessaires à l’entretien des bêtes… Une ville dans la ville. Donc une source d’enrichissement considérable pour la ville qui l’accueille, car la vie économique s’en trouve transformée.
C’est aussi un régiment de prestige. Pendant les séjours de la reine d’Angleterre à Aix-les-Bains, en 1885, 1887 et 1890, un peloton sera chargé de sa garde d’honneur.
Lors du 1er voyage du président Sadi Carnot à Chambéry les 3 et 4 septembre 1882, le cortège officiel est escorté par les dragons jusqu’ à la place du Château. De même, le 3 septembre 1910 lors de la venue du président Fallière pour célébrer le 50e anniversaire du rattachement de la Savoie à la France.
Plus tragiquement, le 29 avril 1903, devant 5000 manifestants venus des villages alentour, sur ordre du président du Conseil Emile Combes, les dragons furent appelés en renfort pour aider les gendarmes afin d’expulser les moines de la Grande Chartreuse. Le capitaine Colas des Francs, commandant le 5e escadron des dragons se voit contraint, contrairement à ses convictions religieuses, de conduire ses hommes de St-Laurent-du-Pont au monastère. C’est pour lui la honte et le déshonneur. ” Quand nous arrivons, les gendarmes font sortir les robes blanches des chartreux. Nous restons sur nos chevaux, en double haie, fêfes baissées, honteux mais courbés sous l’obéissance, gênés de recevoir la bénédiction de ceux qui défilent entre nous… “. Dès son retour à Chambéry, Colas des Francs démissionnera.
Un cavalier du régiment s’engage pour plusieurs années car il doit se former et apprendre à s’occuper de son cheval avant lui-même. ll apporte le fourrage pour le nourrir, nettoie son box, le soigne, appelle le vétérinaire si besoin, pratique la sellerie… puis on lui enseigne le maniement du sabre, de la carabine et l’entretien de son matériel. Les escadrons font des patrouilles, des marchês, des bivouacs. En 1896 , l’àrmée possède 20 ha de terrain près de Challes. On peut voir aussi les cavaliers conduire leurs chevaux à la baignade au lac du Bourget.
Fin 19e, début 20e, c’est la Belle Époque ; les militaires participent à la vie chambérienne qui se veut légère. Les officiers sont invités aux bals organisés par les familles aisées, fréquentent les grands cafés. Le 4e régiment qui possède sa fanfare, joue le dimanche, place St-Léger ou dans le kiosque du parc du Verney.
En 1913 après 33 ans passés à Chambéry, Ie 4e régiment des dragons est regroupé avec le 12e. On leur joindra 6 autres régiments pour former la 13e brigade des dragons. lls séjourneront à Commercy et deviendront des fantassins.” Michel Pizard
Additional Information
Poids | 0.100 kg |
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